Contrairement à l’agriculture intensive, l’agriculture biologique se caractérise par son impact positif sur la santé et la fertilité des sols, ce qui contribue à préserver l’équilibre écologique. De plus, l’agriculture biologique soutient la protection de la biodiversité et le bien-être des animaux car elle fonctionne avec les systèmes et les cycles écologiques, contribuant ainsi à leur pérennité.
Agriculture biodynamique : biologique, écologique et spirituelle
L’agriculture biodynamique partage de nombreux aspects avec l’agriculture biologique car toutes deux prennent bien soin du sol, évitant les engrais artificiels ou les pesticides chimiques, les insecticides ou les fongicides. Alors que le point de départ de la culture biodynamique est toujours biologique, la principale différence entre l’agriculture biodynamique et biologique est que la biodynamie prend en compte les rythmes de la nature.
Ci-dessous une vidéo expliquant la biodynamie :
Par exemple, les producteurs biodynamiques étudient les mouvements solaires et lunaires pour choisir le meilleur moment pour cultiver et récolter les plantes, les fleurs et les aliments afin de garantir leurs meilleures qualités. La spiritualité jouant un rôle important dans l’agriculture biodynamique, les producteurs biodynamiques sont particulièrement conscients des forces intangibles et invisibles à l’œuvre dans la nature : des effets des mouvements du soleil et de la lune à l’interdépendance de toutes les choses sous et au-dessus de la surface du sol.
L’interdépendance du sol et de la biodiversité
La diversité des espèces (tant végétales qu’animales) est un facteur clé pour déterminer le niveau de salubrité du sol. En créant et en gérant divers habitats tels que des prairies fleuries, des étangs et des haies, les producteurs protègent des ressources et des habitats importants pour la faune
Les techniques biologiques et biodynamiques créent des opportunités pour la nature d’établir un équilibre sain sur la terre, encourageant et soutenant la biodiversité qui s’y trouve. Moins d’intervention humaine, c’est aussi laisser certaines zones d’une ferme ou d’un jardin à « re-sauvage », ce qui leur donne plus de vie.